Névralgie cervico-brachiale : quel traitement ?

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Névralgie cervico-brachiale : quel traitement ?

Egalement connue sous le nom de « sciatique du cou », la névralgie cervico-brachiale est une pathologie qui se manifeste principalement par des douleurs cervicales unilatérales intenses et intolérables, irradiant parfois jusque dans les bras et dans les mains. Voici comment soigner une névralgie cervico-brachiale.

 

Névralgie cervico-brachiale : diagnostic de la pathologie

 

Généralement associée à une hernie discale cervicale ou à une arthrose cervicale, la névralgie cervico-brachiale est due à une irritation ou à une inflammation d’une racine nerveuse destinée aux membres supérieurs. En dehors des vives douleurs cervicales, elle peut également, dans ses formes les plus sévères, provoquer une paralysie partielle ou totale des doigts de la main.

Le diagnostic se fait en examen clinique. Le médecin vérifiera l’existence de douleurs cervicales, de fourmillements dans les doigts, d’une fonte et d’une faiblesse musculaire dans l’avant-bras et d’autres symptômes connexes.

S’il suspecte une névralgie cervico-brachiale, des examens d’imagerie lui permettront de connaître l’origine de la pathologie, l’état des disques cervicaux, de l’arthrose, de la statique cervicale, et de découvrir d’éventuels signes évocateurs d’une souffrance radiculaire. Mais comment soigner une névralgie cervico-brachiale ?

 

Névralgie cervico-brachiale : traitement et recommandations

 

La névralgie cervico-brachiale exige une prise en charge essentiellement médicale, mais une intervention chirurgicale peut s’imposer dans certains cas.

 

Le traitement médical

 

Le traitement dépend de l’intensité et de l’évolutivité de la douleur et des signes accompagnateurs de la pathologie. Le patient sera d’abord mis sous un traitement antalgique éventuellement associé à une prise d’anti-inflammatoires avec administration, si nécessaire, de corticoïdes ou de dérivés morphiniques.

Des infiltrations réalisées sous guidage scanner peuvent être réalisées.

A côté du traitement médical, la kinésithérapie et l’ostéopathie peuvent aider à renforcer et détendre les muscles cervicaux, à les rendre plus souples et bien sûr, à faire disparaître les douleurs. On évitera cependant les manipulations cervicales, surtout dans le cas d’une hernie cervicale.

Idéalement, les muscles de la colonne cervicale devront être mis au repos grâce à un collier cervical en mousse, une minerve ou un corset.

Cela dit, les douleurs peuvent être parfois si aiguës que, malgré le traitement médical, une intervention chirurgicale est inévitable.

 

L’intervention chirurgicale

 

Dans la majorité des cas, le traitement chirurgical de la névralgie cervico-brachiale se résume à une arthrodèse cervicale ou à une prothèse discale cervicale.

 

L’arthrodèse cervicale

 

L’arthrodèse cervicale comporte la réalisation une discectomie. L’intervention consistera à :

  • Pratiquer une incision cutanée à l’avant du cou du patient pour atteindre le disque pathologique sans risquer de toucher la moelle épinière ;
  • Retirer intégralement le matériel discal visible à l’aide de pinces ;
  • Placer une cage discale contenant un greffon osseux dans l’espace discal ;
  • La fixer aux vertèbres, grâce à des implants adaptés ;
  • Réaliser une fusion osseuse entre les vertèbres cervicales pathologiques ;
  • Placer, au besoin, un drainage qui sera retiré 1 à 2 jours plus tard.

Après l’intervention, le patient peut être autorisé à se lever et à manger. Son pansement sera changé tous les deux jours jusqu’à la cicatrisation. Il portera, pendant 4 semaines, un collier mousse qu’il peut retirer au moment de la toilette et du repas. La convalescence peut durer jusqu’à 3 mois, mais on peut envisager une reprise des activités sportives à partir de la 6ième semaine postopératoire.

 

La prothèse discale cervicale

 

La prothèse discale cervicale est une alternative à l’arthrodèse cervicale et se réalise de la même manière, sauf qu’ici, le disque est remplacé par une prothèse discale mobile. Contrairement à l’arthrodèse cervicale, cette alternative permet de conserver un minimum de mobilité entre les vertèbres.

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